J'entends souvent que le vie est nulle, que la vie est dure, que la vie est triste. Mais au fond, nous sommes nous déjà interroger sur le sens de la vie, sur son déroulement et son échéance? Bon, on est tous d'accord pour s'entendre sur le fait que nous naissons, pour ensuite grandir, travailler, aimer, pleurer, regretter et mourir. Mais entre tout ça, il se passe d'innombrable chose dont nous se sommes pas forcément le maître.
J'existe, je subsiste, je persiste dans cette lutte, dont je sais par avance n'être pas le vainqueur. Où trouver la volonté de vivre, alors? Dans l'expérience bien sûr. L'homme construit, comme il détruit. Là est le sens de la vie.
Deux interrogations me viennent. Bien vivre pour soi? ou bien vivre pour l'avenir d'autrui? Beaucoup choisirons de profiter de la vie sans penser à demain et de se comporter sans se souvenir d'hier. Mais un petit nombre, conscienceux de l'avenir, choisirons de bâtir des choses en s'efforçant de les faire perdurer . J'aimerais faire partie de ceux là, non pas pour en tirer une quelconque gloire ou reconnaissance, mais vraiment par besoin de laisser aux générations futures une raison de vivre. Je veux dire par là, que je puise ma volonté de vivre à travers les empruntes des anciens. Pas forcément ceux qui ont marqué l'Histoire, mais c'est gens dont le quotidien ont rempli l'Histoire. Ces hommes et ces femmes qui se sont battus pour leur droit, pour leur liberté, pour la vie, tout simplement. Cette vie, que certains aujourd'hui refusent ou accusent d'être dure! Quel hypocrisie, quelle ingratitude, quel égoisme!
Se plaindre lorsqu'on a tout, c'est oublier ceux qui n'avait rien... Se plaindre de ce qu'on a, c'est oublier qu'on pourrait tout perdre...